Auteur : michaud_val

Tout savoir sur les admissions et les auditions 2022 pour nos programmes

ÉTAPE 1 : DÉPOSER UNE DEMANDE D’ADMISSION

Pour être admis.e dans l’une ou l’autre de nos concentrations au baccalauréat en art dramatique – jeu / scénographie / études théâtrales / enseignement du théâtre – vous devez d'abord effectuer une demande d’admission d’ici le 15 février 2022.

***Concentration ÉTUDES THÉÂTRALES : prolongation de la date limite de demande d'admission jusqu'au 15 avril 2022.*** Pour les candidatures reçues entre le 16 février et le 15 avril 2022, les épreuves de sélection auront lieu en ligne, lors d'une seule journée, au début du mois de mai 2022. Les précisions et informations nécessaires à la préparation aux épreuves seront envoyées par courriel aux candidat.e.s à la fin du mois d'avril 2022.

>>> Effectuer une demande d’admission

Suite au dépôt de votre demande d'admission et à la réception du courriel de confirmation, vous devrez compléter le formulaire d'inscription aux auditions (étape 2).

ÉTAPE 2 : S'INSCRIRE AUX AUDITIONS (ÉPREUVES DE SÉLECTION)

Pour être convoqué.e aux épreuves de sélection, vous devez obligatoirement vous inscrire en complétant le formulaire ci-dessous. L'étape 2 ne peut être réalisée qu'après avoir effectuer l'étape 1, soit le dépôt d'une demande d'admission.

>>> S'inscrire aux auditions (épreuves de sélection)

ÉTAPE 3 : SE PRÉPARER AUX AUDITIONS (ÉPREUVES DE SÉLECTION)

Toutes les informations sur les modalités des auditions ainsi que sur les différentes épreuves que vous aurez à effectuer se trouvent ici, par concentration. Certaines épreuves de sélection devront être réalisées en ligne ou déposées sur notre portail. Il est important de lire ces informations pour bien vous préparer.

>>> Se préparer aux auditions

ÉTAPE 4 : FAIRE LES AUDITIONS (ÉPREUVES DE SÉLECTION)

Voici les dates d’auditions pour chaque concentration. Votre disponibilité à ces dates est nécessaire.

  • Concentration jeu (en présence) : 12 et 13 mars 2022 (1er tour), 21 mai 2022 (2e tour)
  • Concentration enseignement (en présence) : 19 mars 2022
  • Concentration études théâtrales (en ligne) : 20 mars 2022
  • Concentration scénographie (en ligne) : 20 mars 2022

Vous recevrez une convocation aux auditions par courriel, quelques jours avant la date des auditions. Dans ce courriel, vous aurez les informations nécessaires : date, heure et lieu de convocation, hyperlien pour le dépôt de documents.

***

DATES D’ADMISSION POUR LES AUTRES PROGRAMMES

Majeure en études théâtrales: 15 avril
Mineure en études théâtrales: 1er mars
DESS en théâtre de marionnettes contemporain: 1er mai 2023
Maitrise en théâtre : 1er avril ou 1er novembre
Maitrise en enseignement des arts: 1er mars
Doctorat en études et pratiques des arts: 1er mars ou 1er octobre

Félicitations aux lauréats et aux lauréates de la bourse institutionnelle de soutien à la maitrise

L'École supérieure de théâtre tient à féliciter les lauréats et les lauréates des bourses institutionnelles de soutien à la réussite à la maîtrise pour le trimestre de l'automne 2021.

Emmanuelle Jetté a reçu la Bourse André-Maréchal en théâtre.
Simon Charron, Émilie Poirier, Jade Préfontaine et Paméla Dumont ont reçu les bourses institutionnelles de soutien à la réussite.

Nous leur souhaitons de belles années de recherche et de création.

A TRAVÉS DE LA MIRADA, essai scénique d’Emmanuelle Jetté / 3 et 4 février 2022

A través de la mirada
Essai scénique d’Emmanuelle Jetté présenté dans le cadre de la maîtrise en théâtre

Incarner une pensée féministe au théâtre : un geste de création inspiré des formes théâtrales du Teatro x la Identidad

Des fesses, des seins, fragments de corps, objets de désir : cette tendance à réifier le corps assigné féminin pour nourrir un plaisir machiste est décrite au cinéma comme relevant d’un male gaze, d’un « regard masculin ». D’ordre esthétique, le male gaze interroge l’œuvre dans sa manière de représenter les identités. Il se produit de façon souvent inconsciente, peu importe l’identité de genre de l’artiste derrière la caméra.

Qu’en est-il au théâtre? Peut-on identifier la présence d’un male gaze dans les arts vivants? Comment s’en affranchir? En quoi les choix de mise en scène permettent-ils de revaloriser les corps discriminés, d’en faire des sujets libérés des oppressions? Dans une approche féministe de l’esthétique théâtrale, Emmanuelle Jetté cherche à comprendre comment la forme théâtrale en soi peut insuffler une portée politique et féministe à une œuvre scénique.

Ancrée dans une démarche décoloniale, la chercheuse s’inspire du travail de l’association théâtrale argentine Teatro x la Identidad. Depuis 20 ans, celle-ci expose les différentes problématiques contemporaines liées à l’identité, notamment celles inscrites dans les luttes féministes sud-américaines récentes. Reconnu pour son apport à la cause humanitaire des grands-mères de la Place de Mai, le Teatro x la Identidad offre un matériau de création plus que propice pour penser les formes théâtrales dites féministes.

Matériaux théoriques, fiction et écriture de l’intime se chevauchent dans l’essai scénique bilingue A través de la mirada. Un personnage se dévoile, d’abord par le prisme du male gaze. Graduellement, il se libère du cadre et impose son propre narratif. Corps mobile, corps souverain, corps sujet – pour un décentrement du regard et une libération des imaginaires!

*

Diplômée en études théâtrales, Emmanuelle Jetté travaille actuellement comme dramaturge associée au Festival TransAmériques. Son parcours comprend notamment une session dans un programme de mise en scène à Valence, en Espagne. Elle s’intéresse particulièrement aux dramaturgies latines et se rendra à Buenos Aires en février pour poursuivre sa recherche auprès du Teatro x la Identidad.

Crédits
Textes du Teatro x la Identidad : Pablo Dos Reis, Susana Torres Molina et Mariano Saba
Traduction et montage dramatique : Emmanuelle Jetté et Camila Forteza
Mise en scène : Emmanuelle Jetté
Interprétation : Camila Forteza
Direction de production : Catherine Sainte-Marie
Conception lumière : Claire Seyller
Conception sonore : Jade Préfontaine
Scénographie : Catherine Desroches-Lapointe
Direction de recherche : Marie-Christine Lesage

Dates :
3 et 4 février 2022, 19h
4 février 2022, 14h

Lieu :
Studio-d’essai Claude-Gauvreau UQAM
Pavillon Judith-Jasmin, 2e étage (J-2020)
1400, rue Berri, Montréal
Métro Berri-UQAM

Billetterie :
Les billets seront mis en vente sous peu.
RÉSERVATION

L'ÉCOLE A SES RAISONS, un exercice public dirigé par Mathieu Quesnel / 16 et 17 décembre 2021

L’ÉCOLE A SES RAISONS – Exercice public des finissant.e.s en enseignement de l’art dramatique sous la direction de Mathieu Quesnel

« Vous oubliez que l’arme la plus puissante que nous puissions utiliser pour changer le monde, c’est l’éducation. »

À l’école des primevères, la situation ne cesse de s’empirer : manque de personnel, manque de ressource et manque de financement.  Les élèves, le personnel et les parents sont au bout du rouleau. C’est la crise ! Qui sonnera la cloche ? 

Cette création collective est une réflexion satirique et éclatée qui révèle les enjeux préoccupants du milieu scolaire avec humour et sensibilité. 

>>>

Interprètes et concepteur.rice. s

Sami Audet, Joanie Beaulieu, Lysandre Cardin, Déborah Desjardins, Marianne Gosselin, Félix Grenier, Audrée-Anne Hétu, Laila El Khlyfy, Sarah Laniel, Jessie Lewis, Mathilde Pronovost et Jessica Tremblay. 

>>>

16 et 17 décembre 2021
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
UQAM, pavillon Judith-Jasmin
2e étage, salle J-2020
1400, rue Berri, Montréal
Métro Berri-UQAM

Billetterie
Les billets seront mis en vente dès le 8 décembre, à 13h.
RÉSERVATION

10$ étudiant.e.s /15$ admission générale.

Compte tenu des mesures sanitaires actuelles, le passeport vaccinal sera exigé pour la communauté externe à l'UQAM. Le port du masque tout au long des représentations est obligatoire.

LA NUIT DU 4 AU 5 de Rachel Graton, mise en scène de Philippe Boutin / 14 au 18 décembre 2021

LA NUIT DU 4 AU 5
De Rachel Graton
Mise en scène de Philippe Boutin
Une production des finissant.e.s en jeu, scénographie, études théâtrales et stratégies de production culturelle et médiatique

Théâtre les 2 Mondes
14 au 18 décembre 2021

Elle est restée morte depuis la fois de la glace et du gars
La jeune fille n’a pas retrouvé ses membres fondus dans le salon des voisins
Le voisin de cette fois-là
Ça pousse pas comme d’la mauvaise herbe des morceaux fondus
(Extrait de La nuit du 4 au 5)

La nuit du 4 au 5 raconte l’histoire d’une jeune fille qui subit une agression sexuelle un soir d’hiver. Rescapée par les voisins, elle doit entamer ce long processus de guérison où elle est constamment forcée à revisiter ce souvenir douloureux. Envahie par l’amnésie du choc post-traumatique, elle peine à reconstruire le souvenir de cet homme sans visage qui a pris la fuite.

À travers une écriture chorale et énigmatique, Rachel Graton dépeint la tempête qui suit « l’Après » et la violence du traumatisme. Elle dresse le portrait des discours collectifs avec toute la laideur qu’ils peuvent parfois contenir. La parole est partagée, les récits le sont aussi. C’est l’histoire de cette jeune fille, mais également celle de la mère, du père, du voisin, de l’intervenante et des autres. Ces différents récits ouvrent la discussion et interroge la responsabilité de tous face à ces évènements. On y dénonce les violences sexuelles, mais aussi les violences subies par les victimes forcées de gérer leur traumatisme. Rachel Graton dépeint la solitude des femmes face à notre système et porte, avec poésie, un message de résilience pour celles forcées de se souvenir et de marcher vers l’avant.

Que faire lorsque le choc est passé?
Comment réapprendre à vivre avec les autres et avec soi-même?

Pour cette production, l’École supérieure de théâtre de l’UQAM a donné carte blanche à Philippe Boutin, metteur en scène. Reconnu pour ses propositions à grand déploiement et son univers éclaté, il poursuit dans cette lignée en faisant appel à huit finissant.e.s en interprétation et une équipe de concepteur.rice.s composée de diplômé.e.s et de finissant.e.s en scénographie, études théâtrales et stratégies de production culturelle et médiatique. Il bénéficie également d’un partenariat avec l’école de formation artistique FACE pour supporter l’équipe dans la conception des costumes. Ces différentes collaborations permettent à Philippe Boutin de créer un ensemble éclectique qui situe l’action dans la tête de la jeune fille. Le metteur en scène utilise des personnages issus de contes de fées comme outils de distorsion des souvenirs faisant écho à l’amnésie de la victime. Ces personnages archétypés, parfois empruntés à la culture populaire, cohabitent avec l'entourage de la jeune fille et engendre une dichotomie qui soutient la violence perturbante et la poésie de La nuit du 4 au 5.

Texte : Rachel Graton
Mise en scène : Philippe Boutin
Interprétation : Emmanuel Bossé-Messier, Chloé Chartrand, Émile Demers, Ahlam Gholami, Stella Lemaine, Marie-Dorothée Lesage, Charlie Savard Thibeault, Raphaël Scali
Production et conception : Mégane Trudeau : direction de production, assistance à la mise en scène et régie / Stéphanie Desrochers : conseil à la dramaturgie / Amanda Boisvert Martin : conception éclairages / Sophie St-Pierre :  conception costumes et coordination d’atelier / Frédérique Tremblay : conception vidéo et sonore

Consultez le programme de soirée

BILLETTERIE
En vente dès le 23 novembre, à compter de 12h30
En ligne sur Lepointdevente.com
10$ étudiant.e | 15$ général

Le passeport vaccinal et une preuve d'identité sont requis pour la communauté externe à l’UQAM.
La carte UQAM doit être présentée pour les membres de la communauté de l’UQAM.
Le port du masque est obligatoire en tout temps
.

Design graphique et photographie : Patrice Tremblay

Photographie des interprètes : Olivier Hardy

L'ANIMAL IMAGINAIRE de Valère Novarina, mise en scène d'Antoine Laprise / 7 au 11 décembre 2021

L’ANIMAL IMAGINAIRE
De Valère Novarina
Mise en scène d’Antoine Laprise
Une production des finissant.e.s en jeu, scénographie, études théâtrales et stratégies de production culturelle et médiatique

Studio-d’essai Claude-Gauvreau, UQAM
7 au 11 décembre 2021

LE VALET DE CARREAU. 
Des sons se défont. Il se passe qu’ils passent au travers des pierres d’hommes – et des corps, où ils iront se passer d’être. L’homme sera déclaré : « Animal qui a mis l’homme à sa solde »; et il emportera le prix de l’homme en solde pour le prix du socle de l’homme : sept deniers. 
(Citation de L’Animal imaginaire)

Y’a-t-il un autre chemin possible que celui de l’humain?
Dans L’Animal imaginaire, c’est grâce à une parole performative et agissante que l’humain est mis à mort et renait en animal.

Dans le plus récent texte de Valère Novarina, auteur, metteur en scène, essayiste et peintre, des centaines de personnages sont de passage sur scène pour questionner le réel et le théâtre. De la politique, aux rêves, en passant par la bible et la télévision, l’œuvre est une ultime porte de sortie de l’humanité qui conclut un cycle d’écriture pour l’auteur suisse. Cycle d’écriture dont fait également partie L’Acte Inconnu, œuvre précédemment montée à l’UQAM en 2019 et mis en scène par Antoine Laprise.  

Dans ce théâtre performatif visant à épuiser la parole, les actions s’enfilent et se font suite, sans jamais n’avoir de lien entre elles, sans jamais ne faire sens dans leur suite d’évènements. On y passe en revue la figure de l’humain, on y défile tous les aspects de l’existence humaine dans le but d’assister à son extinction. L'Animal imaginaire abolit le langage instrumental, la langue communicatrice pour la faire renaitre en parole vibratoire, en parole qui prolonge la vie, des mots qui fabriquent l'univers, qui rythment la scène, qui créent le mouvement et la respiration du théâtre en lui-même. Antoine Laprise se plait à dire à son équipe qu’une œuvre de Novarina est un massage de cerveau, que les spectateurs et les spectatrices ne comprendront pas ce qu’il s’est passé, mais comprendront qu’il s’est passé quelque chose…

Texte : Valère Novarina
Mise en scène : Antoine Laprise
Interprétation : Dominic Bélanger, Jean-Philippe Boivin, Marion Daigle, Matthias Lefèvre, Cassandre Loiselle, Kevin Pereira, Xavier-Nicolas Philibert, Lori Pifko, Anne-Laurence Pilon, Julian Soucy
Production et conception : Marilou Le Bel : assistance à la mise en scène et régie / Sarah Vinet-Quesnel : direction de production / Jérémie Samson : Conseiller à la dramaturgie / Amélie Marchand : conception décor et accessoires / Sarah Cliche : conception costumes et marionnettes / Geneviève Jacob : conception éclairages / Benjamin Bourgeois : conception sonore

Consultez le cahier dramaturgique réalisé par Jérémie Samson, conseiller à la dramaturgie sur L'Animal imaginaire et finissant au baccalauréat en études théâtrales

Consultez le programme de soirée

BILLETTERIE
En vente dès le 23 novembre, à compter de 12h30
En ligne sur Lepointdevente.com
10$ étudiant.e | 15$ général

Le passeport vaccinal et une preuve d'identité sont requis pour la communauté externe à l’UQAM.
La carte UQAM doit être présentée pour les membres de la communauté de l’UQAM.
Le port du masque est obligatoire en tout temps
.

Design graphique et photographie : Patrice Tremblay
Photo des interprètes : Olivier Hardy

Découvrez nos programmes // Portes ouvertes virtuelles le 20 novembre 2021

Si vous n'avez pu assister aux portes ouvertes virtuelles et entendre nos invité.e.s et diplômé.e.s parler de leurs parcours à travers nos quatre programmes d'études, il vous est possible de le faire en suivant ces hyperliens :
>> Portes ouvertes 2021
>> Portes ouvertes 2020 (avec Lise Roy, Anglesh Major, Marie-Christine Lesage, Solène Paré, Myriam Stéphanie Perraton-Lambert, Ney Wendell, Mélodie Bujold, Véronique Borboën et Émilie Racine)

>>>>>>>

L’École supérieure de théâtre tiendra ses portes ouvertes virtuelles le 20 novembre 2021, entre 13h et 15h. Pour l’occasion, des professeures accompagnées de diplômée.e.s-praticien.ne.s en interprétation, enseignement du théâtre, études théâtrales et scénographie partageront leurs expériences personnelles, académiques et professionnelles, leurs parcours à la sortie de l’École, leurs embûches et leurs réussites, tout cela pour vous permettre d’avoir un éventail des possibles en arts vivants et une meilleure idée de la formation offerte à l'EST et de ses 4 concentrations.

20 novembre 2021, de 13h à 15h
VOUS CONNECTER sur ZOOM ou sur FACEBOOK

PROGRAMMATION - 4 programmes d'études / 4 perspectives

– 13h à 13h30 –
Être actrice-interprète et actrice-créatrice
Lise Roy, comédienne, chercheuse et professeure, échange avec Lamia Benhacine et Paméla Dumont, actrices-créatrices diplômées en jeu sur leurs multiples expériences artistiques et professionnelles et sur la particularité de la formation reçue à l'École supérieure de théâtre.

– 13h30 à 14h –
Être artiste et pédagogue - enseigner le théâtre
Maud Gendron-Langevin, professeure, chercheuse et spécialiste de la dramathérapie, échange avec John-Robens Cadet, enseignant en art dramatique, animateur et chroniqueur, et Sophie Côté, fondatrice du programme en art dramatique à l'école secondaire Robert-Gravel et professeure invitée à l'École supérieure de théâtre. Ils parleront de leur parcours et de la richesse de posséder une formation en enseignement du théâtre.

– 14h à 14h30 –
La pratique théâtrale - De la mise en scène, à l'écriture, à la recherche pluridisciplinaire
Marie-Christine Lesage, professeure et chercheuse spécialisée en théâtre contemporain et pratiques interartistiques, reçoit Wina Forget, dramaturge, directrice artistique, chorégraphe et metteuse en scène, et Sophie Devirieux, chercheuse dans le domaine du théâtre contemporain et conseillère dramaturgique. Elles échangeront sur leur pratique et sur les différents parcours de celles et ceux qui choisissent les études théâtrales.

– 14h30 à 15h –
Être scénographe - Un parcours artistique et professionnel aux mille possibilités
Anick La Bissonnière, scénographe formée en architecture et conceptrice d'espaces scéniques, reçoit Laurence Boutin-Laperrière, scénographe et chargée de projet en muséologie et installation, et Claire Renaud, scénographe et spécialiste en écriture de plateau, toutes deux diplômées du baccalauréat en scénographie. Elles échangeront sur leur pratique et leur parcours artistique, professionnel et académique diversifié dans le domaine des arts urbains, des arts de la scène et des arts vivants.

***

Vous pouvez dès maintenant, et en tout temps, poser vos questions sur votre cheminement académique en communiquant avec les adjointes de programmes de 1er et de 2e cycle.

Denise Laramée
Assistante gestion des études – programmes de 1er cycle
prog.artdramatique@uqam.ca
(514) 987-3000, poste 4059

Marie-Géraldine Chartré
Assistante gestion des études –  programmes de 2e cycle
maitrise.theatre@uqam.ca
(514) 987-3000 poste 3329

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Être étudiant.e d'un jour

Si l’envie de venir passer quelques heures ou quelques jours à l’École supérieure de théâtre vous intéresse, inscrivez-vous à notre programme « Étudiant.e d’un jour ». Vous pourrez participer aux cours de la concentration qui vous intéresse, rencontrer nos professeur.e.s et visiter nos installations.

Figure de l'artiste en (Sculpteur.rice d'attention), conférence performée le 26 novembre 2021

Dans la foulée des réflexions ouvertes cette année par le groupe de recherche PRint sur la question de la valeur du travail artistique en arts vivants, cette demi-journée d’étude performative se propose d’explorer la notion d’attention telle qu’elle se déploie au sein des pratiques d’artistes-chercheur.ses. Dans le contexte où la capture de notre attention est “en passe de devenir la forme hégémonique du capital” (Citton), cette dernière se doit d’être envisagée comme une ressource rare et un bien commun à protéger (Crawford). Face à l’omniprésence d’une économie médiatique de l’attention, dans quelle mesure les pratiques en arts vivants peuvent-elles offrir des laboratoires de (re)valorisation d’une attention conjointe, fondée sur une écoute des relations intersubjectives et autres qu’humaines qui forment le tissu d’un environnement partagé?

Repartant de l’expression forgée par Jérémy Damian, selon qui les artistes seraient des « instaurateurs et sculpteurs d’attention », nous avons convié Véronique Hébert, Catherine Lavoie-Marcus, Hanna Sybille Müller, Nancy Tobin, Catherine Duchesneau et Sara Hanley à venir partager ou  performer leurs savoirs incarnés.

Animation :  Camille Renarhd (chercheuse postdoctorale (FRQSC) CISSC université de Concordia) et Marie-Christine Lesage (professeure, École supérieure de théâtre de l’UQAM) dans le cadre des activités du groupe de recherche le PRint / Pratiques interartistiques & scènes contemporaines (https://print.uqam.ca/)

Vendredi 26 novembre de 13h à 17h
local J2960 du pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM

Le passeport vaccinal sera obligatoire pour les personnes externes à l’UQAM qui souhaitent assister à l’événement en présence

Colloque international du Groupe de recherche en enseignement du théâtre les 10 et 11 novembre 2021

Cartographier : La rencontre de soi, de l’autre et de l’art 
Des pratiques théâtrales d’enseignement et d’accompagnement innovantes 
4e colloque du Groupe de recherche en enseignement du théâtre (GRET) 
10 et 11 novembre 2021, UQAM (En présence & en ligne) 

Si le théâtre, et les arts en général, dans une perspective d’enseignement, d’apprentissage ou d’accompagnement, permettent de voir et d’interpréter le monde de multiples façons (Eisner, 2002) ou de se construire une vision du monde (MELS, 2006), qu’en est-il des interrogations qu’ils soulèvent? Quelles sont les approches pédagogiques innovantes en enseignement du théâtre qui favorisent la construction identitaire, l’inclusion et qui tiennent compte de la diversité des participant·e·s ? Quelles pistes de réflexion pourraient animer la recherche et ainsi contribuer à la formation artistique offerte dans différents contextes formels ou informels?  

Le monde contemporain se caractérise par la diversité et la pluralité des cultures, des identités, des modes de communication et des formes de socialisation. Comment s’effectue la reconnaissance de cette diversité dans une formation artistique? Voilà quelques interrogations auxquelles le colloque international Cartographier la rencontre de soi, de l’autre et de l’art : des pratiques théâtrales d’enseignement et d’accompagnement innovantes, tentera de répondre en conviant une communauté de pratique et de recherche d’ici et d’ailleurs.   

INSCRIPTION ET PROGRAMMATION

Table ronde du PRint - Pratiques interartistiques & scènes contemporaines le 29 octobre 2021

Figure de l’artiste en travailleur·se: l’artiste est-il, est-elle, un·e travailleur·se comme les autres?

Tantôt désignée comme créatrice, tantôt travailleuse du secteur artistique, la personne artiste oscille entre différentes dénominations qui révèlent les contradictions à la base de sa posture. Les paramètres singuliers qui caractérisent son activité la marginalisent, à tort ou à raison, et affectent son statut et les conditions dans lesquelles elle pratique. Or, si la personne artiste est une travailleuse, au même titre que les autres, faut-il alors justifier sa fonction selon la logique de rentabilité qui incombe aux autres secteurs?

Table ronde avec Georges Azzaria (professeur de droit, Université Laval), Edith Brunette (doctorante en sciences politiques, Université d’Ottawa), Laurence Derouin-Dubuc (doctorante et chargée de cours en relations industrielles, Université de Montréal), Hubert Lemire (président de l’Association des compagnies de théâtre et directeur artistique du Théâtre du Double Signe à Sherbrooke) et Anne Trudel (comédienne et présidente du Conseil québécois du théâtre).

Animée par Sophie Devirieux (chercheuse postdoctorale et conseillère dramaturgique), avec la collaboration de Marie-Christine Lesage (professeure et chercheuse, École supérieure de théâtre de l’UQAM) dans le cadre des activités du groupe de recherche le PRint / Pratiques interartistiques & scènes contemporaines.

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L’événement se déroulera en COMODAL
Le 29 octobre 2021, de 12h30 à 14h30

En présence : Studio Claude-Gauvreau (J-2020) du Pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.
En ligne : Pour assister virtuellement à cette table ronde, veuillez écrire à l'adresse courriel ci-dessous afin d’obtenir le lien Zoom: scenes.interartistiques@gmail.com

Le passeport vaccinal sera obligatoire pour les personnes externes à l’UQAM qui souhaitent assister à l’événement en présence.

Angela Konrad, directrice de l'École supérieure de théâtre, metteure en scène et dramaturge, lauréate de la bourse Jean-Pierre Ronfard 2021

Toutes nos félicitations à Angela Konrad, qui se voyait remettre, jeudi dernier, la bourse Jean-Pierre Ronfard. Son audace et sa rigueur ainsi que le remarquable travail réalisé dans le cadre de ses adaptations de grands textes fondateurs et contemporains furent soulignés.

Directrice générale, professeure et chercheuse à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, metteure en scène et dramaturge, elle fait, en 2019, une entrée remarquée au TNM en dirigeant Fleuve de Sylvie Drapeau.

Native d’Allemagne, Angela Konrad a vécu deux décennies en France où elle était notamment associée au Théâtre des Bernardines à Marseille. En 2011, la dramaturge et metteure en scène immigre au Québec et ne tarde pas à imprimer sa griffe sur les scènes montréalaises avec sa compagnie La Fabrik.

Cette bourse est remise par la Fondation Lorraine Pintal, avec le soutien financier de la Desjardins Caisse de la Culture.

📷 Angelo Barsetti.

Les metteurs et metteuses en scène invité.e.s de la saison 2021-2022

Nous avons l'immense plaisir de recevoir, pour la saison 2021-2022, six metteurs et metteuses en scène de talent. Philippe Boutin, Antoine Laprise, Mathieu Quesnel, Marie-France Lambert, Nini Bélanger et Nicolas Cantin dirigeront nos étudiant.e.s et finissant.e.s dans un projet de création et de production théâtrale. Voilà une merveilleuse façon de conclure un parcours de formation en théâtre et de concrétiser ses apprentissages.

Voici un aperçu de la programmation 2021-2022

L’Animal imaginaire
De Valère Novarina
Mise en scène d’Antoine Laprise
Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
7 au 11 décembre 2021

La nuit du 4 au 5
De Rachel Graton
Mise en scène de Philippe Boutin
Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle
Théâtre les 2 Mondes
14 au 18 décembre 2021

Texte à confirmer
Mise en scène de Mathieu Quesnel
Exercice public des finissant.e.s en enseignement de l’art dramatique
Studio-d'essai Claude-Gauvreau
16 et 17 décembre 2021

Andromaque
De Jean Racine
Mise en scène de Marie-France Lambert
Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle
Théâtre les 2 Mondes
12 au 26 avril 2022

Après tout
De Pascal Brulleman
Mise en scène de Nini Bélanger
Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
19 au 23 avril 2022

Texte à confirmer
Mise en scène de Nicolas Cantin
Atelier public des étudiants de 2e année en jeu
Salle Pierre-Mercure
22 et 23 avril 2022

Crédits photos :
Mathieu Quesnel - Andréanne Gauthier
Marie-France Lambert - Éva-Maude TC
Nicolas Cantin - André Pichette
Philippe Boutin - Kevin Millet

Un nouveau trio de direction à la tête de l'École supérieure de théâtre

Depuis juin 2021, Angela Konrad assure la direction générale de l'École supérieure de théâtre aux côtés de ses collègues Marie-Christine Lesage, directrice des programmes de 2e cycle (maitrise en théâtre et DESS en théâtre de marionnettes), et Lise Roy, directrice des programmes de 1er cycle (baccalauréat en jeu, scénographie, enseignement du théâtre et études théâtrales, mineure et majeure en études théâtrales).

La communauté de notre école se réjouie de pouvoir compter sur le talent, l'engagement, l'expérience et les compétences de ces femmes, artistes, chercheuses et professeures pour poursuivre la mission de l'EST et nous amener plus loin.

Au nom de nous tous et de nous toutes, bienvenues !

James-Élizabeth Filion-Bridgman, nouvelle adjointe à la direction du Centre des auteurs dramatiques

Le Centre des auteurs dramatiques a eu le plaisir d'accueillir au sein de son équipe, le 7 septembre dernier, James-Élizabeth Filion-Bridgman, diplômée au baccalauréat en Études théâtrales à l'École supérieure de théâtre. Elle assumera la direction générale adjointe et la coordination des activités.

James-Élizabeth Filion-Bridgman aura pour mission de coordonner l'aspect organisationnel de l'ensemble des événements du CEAD et de sa Fondation, de même que de sa salle d'essai. Toute l'équipe de l'École supérieure de théâtre lui souhaite moult réussites et succès au sein du CEAD.

LIBÈRE TA PAROLE | Agressions sexuelles : crier avec l'art par Mélisande Goux | 21 au 23 juin 2021

LIBÈRE TA PAROLE
Agressions sexuelles : crier avec l'art
Exposition d’une installation scénique réalisée dans le cadre de la maitrise en théâtre de Mélisande Goux

« Il ne suffit pas de donner une tribune aux femmes, […] encore faut-il laisser à leur parole toute son authenticité en leur laissant le choix de leur moyen d’expression. »
(Surel-Tupin, Le Théâtre d'intervention depuis 1968, 1983)

Consternée par le sort réservé aux femmes survivantes d’agression sexuelle et à leur parole, Mélisande Goux entame une recherche en théâtre social afin que ces dernières explorent de nouveaux moyens d’expression. Elle met au point un processus de création collectif - inspiré du théâtre de l’Opprimé d’Augusto Boal et des ateliers d’écriture automatique de Sonia Chiambretto - qui donne l’occasion aux femmes survivantes d’aborder leur vécu sous différentes formes artistiques. L’exploration des divers médiums, notamment le théâtre, l’écriture et la scénographie, les invite à parler de leur histoire autrement et à se positionner de manière originale. La forme esthétique influence alors le contenu et la parole intime devient une parole artistique.

De femmes-victimes elles deviennent, au fur et à mesure, des femmes-créatrices porteuses de leur histoire. L’ouverture de leur vécu par l’art, la transformation de leur parole personnelle en parole artistique, ainsi que leur place en tant que femme-créatrice, sont les enjeux fondamentaux de cette recherche menée par Mélisande Goux. Elle y questionne le processus de création collectif dans le développement de nouveaux moyens d’expression pour les femmes survivantes d’agression sexuelle.

Libère ta parole est le résultat plastique du processus de création : une installation scénique immersive pour un spectacteur·trice. Mélisande Goux nous convie, un spectacteur·trice à la fois, à prendre le temps d’expérimenter un dialogue singulier et original avec les écrits des femmes créatrices. Cette forme immersive, induite par le cubicule, vient sécuriser l’ouverture de ce dialogue tout en lui donnant une place innovante dans l’espace public. Cette installation est, en premier lieu, le témoignage de l’ouverture de la parole des femmes entre elles, puis, dans un second temps, une ouverture de leur parole vers le monde lors de son exposition au public.

Ce projet de recherche-création a été réalisé en étroite collaboration avec l’organisme les CALACS Trêve pour Elle. Les CALACS Trêve pour Elle fait partit du plus grand réseau québécois de centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS). En proposant des suivis divers auprès de femmes ayant un vécu d’agression sexuel, il se place comme une référence montréalaise phare dans la lutte contre les agressions à caractère sexuel. Alliant actions sur le terrain, réflexions théoriques et profondes valeurs féministes, c’est avec ardeur qu’il poursuit sa lutte contre la culture du viol et le sexisme.

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Mélisande Goux est une artiste polyvalente. Elle s’amuse à mélanger les arts et les implications des personnes dans ses propositions artistiques engagées à visée sociale. Cumulant, en France, des projets d’arts sociaux auprès des enfants, des étudiants et des femmes c’est vers les femmes victimes d’agression sexuelle qu’elle s’engage le plus. Ces convictions féministes la rapprochent des centres d’aides contre les violences à caractère sexuel, où elle monte plusieurs actions artistiques afin de diversifier le soutient proposée aux femmes. C’est ensuite à Montréal qu’elle entame une recherche en théâtre auprès de ce public.

Recherche et animation artistique : Mélisande Goux
Organisme collaborateur : CALACS Trêve pour Elle
Création : 8 femmes membres des CALACS Trêve pour Elle
Assistance à la scénographie et à la production : Geneviève Jacob
Conception de l’exposition : Andréanne Samson
Direction de recherche : Ney Wendell

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Exposition du 21 au 23 juin 2021
entre 14 h et 20 h

Studio J-2960, UQAM, pavillon Judith-Jasmin
Entrée au 315, rue Sainte-Catherine Est
Métro Berri-UQAM

Billetterie
Ouverture de la billetterie dès aujourd’hui.
Gratuit / 3 places disponibles chaque 30 minutes
Pour réserver une place, c’est ici

*Veillez à noter le jour et l’heure de votre séance

Design graphique : Patrice Tremblay


AVEC UN GRAND @ | Production initiée et créée par les finissant.e.s | 15 au 19 juin 2021

AVEC UN GRAND @
Une production initiée et créée par les finissant.e.s de l’École supérieure de théâtre

Idée originale de Matthew Bernier-Hudanish
Mise en scène de Joannie Vignola
Théâtre Les 2 Mondes
15 au 19 juin 2021

Gratuit / Places limitées / Un billet par personne
Réservation de billets en ligne à compter du 1er juin à midi

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« Penses-tu qu’on va le trouver? »
-La question silencieuse

Comment représenter l’amour au temps des applications de rencontre? Et comment, grâce au théâtre, saisir ce qui constitue ce sentiment à notre époque ? Ces questions ont hanté la jeune équipe de création d’Avec un grand @ tout au long de leur processus de création sans qu’elle puisse y trouver une définition concrète. Son parcours, à l’image des relations amoureuses, s’inscrit dans un vertige profond, une instabilité éprouvée collectivement. De la révision des idées, à l’approfondissement des recherches, aux désaccords mutuels, « name it », elle a tout vécu cette jeune équipe, mais jamais elle n’a perdu la foi.

Dans une valse entre le désir et le doute, entre le virtuel et l’épreuve du réel, vous êtes convié·e·s à assister à cet exercice de déroute où l’amour se retrouve confronté à l’adversité et où Jeanne, Renaud, Éric, Lea et Elsa font le grand saut.

!! Vous avez un nouveau match !!
« Swipe vers le haut pour savoir qui c’est ! »

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Idée originale Matthew Bernier-Hudanish
Mise en scène et éclairages Joannie Vignola
Interprétation et création Jeanne Plourde, Renaud Soublière, Lea St-Pierre, Elsa Tremblay, Eric Vega
Dramaturgie Jean-Philippe Caron // Assistance à la mise en scène et régie Catherine Alepin // Direction de production Mathilde Boudreau // Décor et direction technique Delphine Bélanger-Trudel // Assistance technique au décor Marie-France Gagnier Costumes Marie-Pier Jacques // Son Amylie Poirier Théberge // Vidéo Zachary Noël-Ferland // Interactivité et design graphique Gabriel Tran

Le spectacle propose un volet interactif qui nécessite l'usage de vos téléphones cellulaires. Ce volet se déroulera par l'entremise de l'application j'Tinlove. Pour télécharger l'application, il suffit de cliquer sur le suivant: https://www.avecungrand.app 

Des prises seront disponibles pour que vous puissiez, au besoin, recharger vos téléphones cellulaires. 

Design graphique : Gabriel Tran

ÉCLOSION MARIONNETTIQUE | Présentation des finissantes en théâtre de marionnettes contemporain | 9 au 12 juin 2021

ÉLOSION MARIONNETTIQUE
8 courtes-formes des finissantes en théâtre de marionnettes contemporain

9 au 12 juin 2021 à 18 h 30
12 juin à 14 h

La 6e cohorte du DESS en théâtre de marionnettes contemporain est heureuse de vous convier aux représentations d’Éclosion marionnettique qui marquent le couronnement d’un parcours de deux ans en recherche-création de 15 artistes.

Cette éclosion marionnettique, représentée dans huit courtes-formes et soutenue par les professeur.e.s et artistes Antoine Laprise et Patrick Martel, se fait le témoin d’un espace charnière d’apprentissage, d’exploration et d’expérimentation dans lequel ont éclos les talents de scénographes, conceptrices, metteures en scène et interprètes des arts de la marionnette.

Des imaginaires aussi surprenants que singuliers, des récits qui réinventent le cadre de chaque action tout en combinant les techniques sans collision. Une éclosion dont la cloison d’un univers à l'autre est une coquille prometteuse.

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Finissantes : Mélanie Baillairgé, Elisabeth Bosquet, Anne-Marie Cardin, Gabrielle Chabot, Jacinthe Chevalier, Nina De Jonckheere, Charlotte Devyver, Marika Karlsson, Mélina Kerhoas, Yana K.m, Marie Lalleman, Aurelle Lavandier, Amélie Poirier, Mila Raiche, Maggie Winston.

LIEU
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
UQAM, Pavillon Judith-Jasmin
2e étage, studio J-2020
Entrée par le 315 rue Sainte-Catherine Est Montréal, Métro Berri-UQAM

BILLETTERIE
Les billets pour assister en présence aux représentations sont offerts sur invitation seulement

La séance du 11 juin à 14 h sera diffusée en directe sur FB Live

Une captation professionnelle sera disponible pour visionnement à la fin du mois d’août 2021

Design graphique : Mélanie Baillairgé et Jacinthe Chevalier / Photo : Patrice Tremblay

QUAND LE ROLLER DERBY VIENT BOUSCULER LE PROCESSUS DE CRÉATION | Conférence-performance de Barbara Papamiltiadou | 27 au 29 mai 2021

BIM SUPER POUVOIR !
Quand le roller derby vient bousculer le processus de création
Conférence-performance de Barbara Papamiltiadou présentée dans le cadre de la maitrise en théâtre

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« […] libérer ce corps de tous ses blocages, d’en rompre les défenses, d’éliminer la peur et la tentation du refuge dans les stéréotypes. »
(Borie, M, 2010, p. 55)

Comment repenser le processus de création collaboratif au théâtre par une écriture de plateau où l’actrice est créatrice et l’acteur créateur d’une déconstruction de la représentation
des corps standardisés et des identités normatives ?

Grosse question. L’intuition de départ, c’est que la transposition au théâtre de certains concepts du roller derby permettrait à l’act-rice-eur de devenir créat-rice-eur de sa propre « corporéité » plutôt que d’être interprète de corps archétypes normatifs standardisés.

Au roller derby, la diversité corporelle est primordiale, l’apparence ne dicte pas une fonction et le physique ne présuppose pas les compétences. Les identités alternatives s’expriment librement par le corps, ce que la pratique théâtrale permet peu ou pas. Dans ce sport, les « skaters » sont considéré.e.s comme des sportives-créatrices et des sportifs-créateurs.

Le processus de recherche-création repose alors sur le pari suivant :

Si nous comprenons comment les hégémonies sociales ont modelé le système éducatif, et par conséquent, modelé nos apprentissages, influencé notre construction identitaire et, dans le cas qui nous concerne, notre création artistique, nous aurons la conscience nécessaire pour nous déconstruire, nous refaçonner et réinventer notre rapport à la création artistique de manière théorique et pratique. Ainsi, les stratégies sur lesquelles s’appuie la création permettent à l’act-rice-eur de s’émanciper de la projection androcentriste hétéronormative des identités genrées et de créer un nouvel imaginaire de performativité des corporéités.

Tel un match de roller derby la performance-conférence est en deux périodes. La première présente une création issue des stratégies alternatives de création artistique collaborative d’écriture de plateau expérimentées en laboratoire. La deuxième témoigne du processus de recherche-création à l’aide de différentes archives collectées au fil des expérimentations.

***

Actuellement étudiante à la maîtrise en théâtre à l’UQAM, Barbara Papamiltiadou a fondé et dirigé la compagnie L’équipage en France à Amiens pour laquelle elle a écrit, mis en scène et joué. Formée d’abord à l’École municipale de théâtre à Castres pendant 4 ans, elle poursuit sa formation à Amiens où elle suit et complète deux programmes d’études, la licence en arts du spectacle à l’UPJV et le diplôme d’études théâtrales au Conservatoire à Rayonnement régional.

FEUILLE DE MATCH / ROSTER
Artiste-joueuse-créative : Mélanie Langlais, Salma Bensouda et Yuna Guivarc’h
Artiste-collaborateur-concepteur son et vidéo : Antoine Giampaolo
Coach/artiste-joueuse-créative-conceptrice son : Barbara Papamiltiadou
Préparateur mental/Directeur de recherche : Cunha Oliveira, Ney Wendell

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DATES / LIEU / RÉSERVATION

27 et 28 mai 2021 à 19 h
29 mai à 14 h
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
UQAM, pavillon Judith-Jasmin, salle J-2020
Entrée au 315, rue Sainte-Catherine Est
Métro Berri-UQAM

Ouverture de la billetterie
11 au 23 mai inclusivement, dès midi
Gratuit, places limitées, un billet par personne

Pour réserver un billet, cliquez sur l'hyperlien de la date souhaitée
27 mai 19h
28 mai 19h
29 mai 14h  

crédit photo : Patrice Tremblay

Printemps de la recherche : colloque des étudiant.e.s à la maitrise en théâtre

Pour conclure la session d’hiver 2021, les étudiant.e.s inscrit.e.s aux cours Alignement des paramètres de la recherche et Méthodologie de la recherche et de la création expérimentale feront un état de l’avancement de leurs travaux de recherche au terme d’une première année pour certain.e.s alors que d’autres terminent leur deuxième année.

PROGRAMMATION
Consultez la programmation complète

9h - ouverture
9h10 - Panel #1 - Adresse aux jeunes chercheurs (capsule 1)
9h20 - Maxime Pouliot
9h30 - Pascale Succar
9h40 - Virginie Ouellet
9h50 - Roxanne Bédard
10h - Période de questions
10h40 - Panel #2 - Adresse aux jeunes chercheurs (capsule 2)
10h50 - Marylène Bergeron
11h00 - Paule Jacob
11h10 - Simon Charron
11h20 - Daniel Haines
11h30 - Émilie Poirier
11h40 - Période de questions
12h - Diner
13h00 - Panel #3 - Adresse aux jeunes chercheurs (capsule 3)
13h10 - Emanuel Robichaud
13h20 - Jade Préfontaine
13h30 - Jacqueline Serafin
13h40 - Claire Seyller
13h50 - Daphné Deschatelets-Hamel
14h00 - Période de questions
Adresse aux jeunes chercheurs (capsule 4)

GRAND’PEUR! MISÈRE! | Atelier public sous la direction de Paul Keenan | 23 avril 2021

Atelier public des étudiant.e.s de la cohorte de 2e année en jeu sous la direction de Paul Keenan
Inspiré de Grand’peur et misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht

23 avril 2021 à 12 h et à 16 h
Salle Pierre-Mercure
300 Boul. de Maisonneuve EST
Métro Berri-UQAM

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Grand’peur! Misère! estun cabaret théâtral librement inspiré de la pièce Grand’peur et misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht. Cette création collective de la cohorte d’étudiants et d’étudiantes en jeu les Indomptables est mise en scène par Paul Keenan.

On y aborde l’intemporalité des enjeux sociaux en comparant ceux de l’Allemagne de 1940 à ceux de Montréal de 2021. 

Grand’Peur! Misère! dénonce, questionne et pointe du doigt une société hypnotisée par la peur et par ses désirs individualistes. L’inquiétude et la dépression généralisée présentes au sein du peuple allemand en situation de guerre fait écho à la frayeur et au découragement que notre population ressent face à la situation actuelle.

Les Indomptables vous offre un cabaret présentant plusieurs numéros à déguster à votre guise.

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Mise en scène Paul Keenan
Assistance à la mise en scène Alexis Tremblay
Répétiteur Emmanuel Eustache
Interprètes Dominic Bélanger, Jean-Philippe Boivin, Emmanuel Bossé-Messier,Chloé Chartrand, Marion Daigle, Émile Demers, Ahlam Gholami, Matthias Lefèvre, Stella Lemaine, Marie-Dorothée Lesage, Cassandre Loiselle, Kevin Pereira, Xavier-Nicolas Philibert, Lori Pifko, Anne-Laurence Pilon, Raphaël Scali, Julian Soucy et Charlie Savard Thibeault

BILLETTERIE

Ouverture de la billetterie : mercredi 14 avril à midi
La réservation de billets pour assister aux représentations se fera uniquement en ligne. Les billets sont gratuits et disponibles au grand public. Un hyperlien sera communiqué prochainement pour effectuer votre réservation.

Le port du masque en tout temps est requis tout comme le respect des mesures de distanciation physique.

Source : École supérieure de théâtre (514) 987-4116, theatre@uqam.ca

LA TERRE TREMBLE | Production des finissant.e.s sous la direction de Jocelyn Pelletier | 20 au 24 avril 2021

Texte d’Alexandra Badea
Mise en scène de Jocelyn Pelletier
Studio-d’essai Claude-Gauvreau
20 au 24 avril 2021

Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales, en stratégies de production culturelle et médiatique et en musique

* Présentation à l’interne seulement

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En direction vers Tokyo. Six portraits intimistes se dressent sous nos yeux. Dans La terre tremble d’Alexandra Badea, des personnages en crise expriment leur désir commun : la fuite.

Faisant une référence indirecte au tremblement de terre qui a frappé Fukushima en 2001, l’autrice utilise cette catastrophe naturelle comme évènement clef dans le cheminement des personnages. Suite à cet événement déterminant, où finiront-ils par se rencontrer? Comprendront-ils pourquoi leur vie se devait d’être chamboulée?

Pour mettre en lumière le conflit intérieur qui habite les personnages, l’autrice utilise le pronom à la deuxième personne du singulier. C’est un procédé récurrent chez Badea qu’elle affectionne particulièrement: « Le « tu » c’est [être] en dialogue avec une partie de [soi-même que l’on] rejette, c’est un monologue intérieur à quelque part […], une manière de rattraper les spectateurs et de leur susurrer quelque chose à l’oreille »[1]

Dans cette version de Jocelyn Pelletier, une constellation de personnages est créé par huit interprètes qui prêtent leurs voix à ces récits universels. En d’autres mots « tout le monde incarne tout le monde ». Le metteur en scène joue avec la posture narrative imposé par le texte. Il crée un rapport direct et actif avec l’histoire des personnages, comme si la production et ses composantes scéniques incarnaient elles-mêmes leur psyché. L’utilisation de caméras en direct crée des superpositions entre les différents espaces de jeu et offre une vision subjective, consciente et inconsciente, des épisodes des personnages.

Êtes-vous prêt.e.s à entrer dans la tête de Hama, Lina, Yann, Ana, Oleg et Fanty?

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Mise en scène Jocelyn Pelletier
Interprétation Marc-Antoine Auger, Laurence-Anaïs Belleville, Christina Bujold-Bouchard, Emmy Doody, Brice Gouguet, Quentin Kravtchenko, Kathleen Laurin-Mc Carthy, Jeanne Plourde
Assistance à la mise en scène et régie Marie-Pier Jacques // Direction de production Myriam Poirier Dumaine// Costumes Sarah Cliche // Décor et accessoires Joannie Vignola, Marie-France Gagnier // Son Amylie Poirier Théberge // Éclairages Catherine Alepin // Vidéo Zachary Noël-Ferland


[1] Paradou, P. (Anim.) et Badea, A. (Invité) (2021, 16 février). Alexandra Badea, «Tu marches au bord du monde»: l’identité fracturée. [Webradio] Dans Rfi (prod.), De vives voix.

Pour écouter l’entretien réalisé par Jean-Philippe Caron, finissant en études théâtrales et conseiller à la dramaturgie, avec Alix Dufresne et Jocelyn Pelletier, metteur.e.s en scène :

Photographie et design graphique : Patrice Tremblay

SPAMALOT | Production des finissant.e.s sous la direction d'Alix Dufresne | 13 au 17 avril 2021

La vraie version vraie de la légende du roi Arthur
Une comédie musicale des Monty Python

Livret d’Eric Idle et musique de John du Prez
Mise en scène d’Alix Dufresne
Théâtre Les 2 Mondes
13 au 17 avril 2021

Production dirigée des finissant.e.s en jeu, en scénographie, en études théâtrales, en stratégies de production culturelle et médiatique et en musique

* Présentation à l’interne seulement

>>> 

Les sujets sérieux sont traités de façon ridicule, les sujets ridicules sont traités sérieusement.
- Mentalité des Pythons

William
Angleterre, 932 avant notre ère. Un royaume déchiré. La légende raconte qu’un chef guerrier exceptionnel aurait émergé du chaos, afin d’unir un royaume ébranlé…

Un homme ambitieux. Cet homme était Arthur, le roi des Anglais!

Alix Dufresne vous convie à un plongeon historique dans l’univers de Spamalot, territoire de la vraie légende vraie du roi Arthur. Avec sincérité et humour, la metteuse en scène interroge les fondements de ce qui crée un mythe, afin de poser un regard critique sur les omissions frappantes qui peuvent le constituer. Habitée par l’univers déjanté des Monty Pythons, Alix Dufresne fait sienne l’histoire du roi Arthur dans une relecture qui déboulonne le mythe de ce boys club en boucliers. C’est en chanson, et à coup de rires, que nous vous invitons à assister à la naissance d’un mythe loufoque. Une histoire plus vraie que vraie qui remet en question la fabrication de l’histoire elle-même. Ce qui se passe à Spamalot reste à Spamalot!

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Mise en scène et traduction Alix Dufresne
Direction et coaching musical Paul Keenan
Interprétation Jacinthe Bellemare, Matthew Bernier-Hudanish, Daphnée Bérubé, Guillaume Chapnick, Virginie Daigle, Benoît Isabelle, Eric Lionel Vega, Renaud Soublière, Lea St-Pierre, Elsa Tremblay
Dramaturgie Jean-Philippe Caron // Assistance à la mise en scène et régie David Ébacher // Direction de production Solène Wagen // Costumes Delphine Bélanger-Trudel, Sophie St-Pierre // Accessoires Marie Lépine // Son Varnen Pareanan // Éclairages Sara Sabourin // Direction musicale et piano Simon Riendeau // Chorégraphies Jacinthe Bellemare Virginie Daigle

Pour écouter l’entretien réalisé par Jean-Philippe Caron, finissant en études théâtrales et conseiller à la dramaturgie, avec Alix Dufresne et Jocelyn Pelletier, metteur.e.s en scène :

Photographie et design graphique : Patrice Tremblay

Prix d’excellence 2020 de la Faculté des arts : diplômées et professeures de l'ÉST récoltent les honneurs

La Faculté honore la professeure Catherine Cyr ainsi que les chargées de cours Virginie Rouxel et Geneviève Dussault.

Par Valérie Martin, Actualités UQAM, 15 Mars 2021 à 15H41

La professeure du Département d’études littéraires Catherine Cyr ainsi que les chargées de cours Virginie Rouxel, de l’École supérieure de théâtre, et Geneviève Dussault, du Département de danse, ont reçu un Prix d’excellence 2020 de la Faculté des arts.

Prix d’excellence en enseignement – professeure et professeur

Professeure au Département d’études littéraires depuis 2015, Catherine Cyr (M.A. art dramatique, 2003; Ph.D. études et pratiques des arts, 2012) est reconnue pour ses pratiques d’enseignement variées, son dynamisme et son dévouement envers ses étudiantes et étudiants. Celle qui codirige la revue électronique Percées – Explorations en arts vivants, consacrée aux arts de la scène, s’intéresse à la dramaturgie actuelle, notamment à celle des femmes, ainsi qu’aux discours et imaginaires du corps.

Dans le cadre de ses ateliers de création littéraire, Catherine Cyr accompagne ses étudiantes et étudiants dans l'exploration de leur imaginaire en organisant différentes activités telles que l'écriture d'un monologue à partir d'une installation réalisée en classe. Ces micro-ateliers servent d’éléments déclencheurs pour libérer les mots. Soucieuse de faire éprouver aux étudiantes et étudiants la dimension sonore et matérielle de leurs textes dramatiques, ses cours de création se terminent par un cabaret littéraire, dans un studio du Théâtre Aux Écuries, permettant ainsi de découvrir le potentiel scénique des pièces. Ces mises en lecture donnent aux étudiantes et étudiants les outils pour écrire une version finale de leurs textes. Dans les ateliers comme dans les cours théoriques, Catherine Cyr a recours à la pédagogie de l'apprentissage actif, laquelle inscrit les étudiants au cœur du processus d'apprentissage en favorisant l'immersion dans la réflexion et la coconstruction des savoirs.

La professeure s’intéresse aussi aux Pratiques analytiques créatives (PAC), méconnues dans le domaine des études littéraires, qui permettent aux étudiantes et étudiants d’explorer des formes d'analyse novatrices à côté d'approches plus traditionnelles.

Afin de favoriser la réussite académique des parents étudiants, Catherine Cyr permet la présence exceptionnelle de bébés et de jeunes enfants dans ses classes. Cette mesure de conciliation famille-études a même été inscrite dans les plans de cours.

Prix d’excellence en enseignement – chargée et chargé de cours

La chargée de cours de l’École de théâtre supérieure Virginie Rouxel (M.A. théâtre, 2015) enseigne depuis 2012 aux étudiantes et étudiants en enseignement de l’art dramatique. Elle est reconnue pour sa générosité, sa passion et ses méthodes d’enseignement préconisant notamment la pédagogie inversée.

Virginie Rouxel a développé une clinique pédagogique en situation d'apprentissage et d'évaluation, destinée aux étudiantes et étudiants en difficulté. La chargée de cours y revoit certaines notions pédagogiques et disciplinaires qui ne sont pas acquises, tout en préparant les étudiants à leurs stages en milieu scolaire.

Celle qui est doctorante en études et pratiques des arts propose différentes situations d'apprentissage (exposés interactifs, travail en atelier, études de cas, mises en situation, jeux, discussions, etc.) afin de susciter l’engagement et la participation. Virginie Rouxel utilise aussi son expérience terrain d’enseignante en art dramatique au primaire pour concrétiser différentes notions vues en classe.

Prix d’excellence en recherche et création – chargée et chargé de cours

Musicienne et danseuse de formation, Geneviève Dussault (B.A. danse, 1987) est chargée de cours au Département de danse depuis 1984. Reconnue pour sa polyvalence, elle enseigne, entre autres, l’analyse du mouvement selon Laban, sa spécialité, le mouvement expressif et l’histoire de la danse.

Depuis 10 ans, Geneviève Dussault collabore régulièrement aux projets de recherche de la professeure Nicole Harbonnier. Les deux chercheuses ont développé un nouveau cadre d’observation et d’analyse du mouvement (OAM), à partir de deux modèles: l’analyse du mouvement selon Laban et l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé. Dans le cadre d’une subvention du programme Savoir (2019-2024), octroyée par le Conseil de recherches en sciences humaines, Geneviève Dussault a effectué, en collaboration avec le Département des sciences de l’activité physique, une suite de captures de mouvements, afin de valider l’hypothèse d’une prédisposition pour certaines stratégies perceptives qui coloreraient la qualité de mouvement des individus. Elle poursuit actuellement des recherches sur l’analyse du mouvement des interprètes dans l’œuvre de la chorégraphe et professeure Danièle Desnoyers.

En collaboration avec la professeure Sylvie Fortin, Geneviève Dussault participe au projet multisectoriel Audace (Dr Ahmed Moussa, UdeM) financé par les Fonds de la recherche en santé du Québec. Ce projet vise à analyser des gestes non techniques des membres des équipes de soignants en néonatalité au moyen de l’OAM. Chorégraphe et interprète, la chargée de cours a obtenu de nombreuses distinctions, dont le Prix d’excellence en enseignement 2016 de la Faculté des arts et deux bourses d’excellence (York University et Fonds FCAR).

ACTE DE MISE SUR TABLE / Conférence-démonstration d'Anne-Marie St-Louis /1er au 3 avril 2021

ACTE DE MISE SUR TABLE
Conférence-démonstration d’Anne-Marie St-Louis présentée dans le cadre de la maitrise en théâtre

« Il est nécessaire de prendre sa part de la production elle-même, d’être soi-même à un certain degré productif, de consentir à une certaine dépense d’imagination...Rien que de manger, c’est un travail : il faut couper la viande, la porter à sa bouche, la mâcher. Il n’y a pas de raison que le plaisir esthétique s’obtienne à meilleur compte. » Bertolt Brecht, Écrits sur la littérature et l’art.

Anne-Marie St-Louis est une metteure en scène et médiatrice culturelle qui se définit par sa passion inébranlable pour le théâtre et son amour de la pâtisserie. Diplômée de l’Université Concordia en 2017 et récipiendaire de la bourse FRQSC pour la maîtrise en théâtre qu’elle complète actuellement à l’UQAM, elle est une artiste qui cherche à bâtir des ponts et créer des méthodes de mise en scène plus inclusives et créatives. Depuis 2016, elle assure la codirection artistique d’une compagnie de théâtre jeunesse, Créactifs, avec laquelle elle a mis en scène cinq spectacles bilingues et participatifs. Ceux-ci se démarquent par leurs explorations d’espaces théâtraux inusités, leurs dramaturgies percutantes, leurs thématiques philosophiques et leurs utilisations de nourriture, rituels et dispositifs participatifs. Elle travaille également en médiation culturelle avec divers partenaires, notamment le théâtre Espace Libre sur le projet communautaire Racines.

RECHERCHE

Le théâtre, énonce Richard Schechner, est une forme artistique qui transforme ce qui est cru en ce qui est cuit. En effet, la préparation de la nourriture, comme la préparation d’une pièce de théâtre, est un processus sensoriel qui se déploie dans le temps, dans l’espace et dans l’imagination. Théâtre et nourriture impliquent tous deux une phase de récolte, de production et de consommation; théâtre et nourriture opèrent tous deux dans des sphères esthétiques, métaphoriques et culturelles. C’est à partir des années 1950 qu’on remarque que la nourriture prend une place de plus en plus importante comme matériau de création et outil relationnel sur la scène contemporaine. Au 21e siècle, les mises en scènes participatives impliquant un partage de nourriture sont pratiques courantes. Comment la mise en scène participative utilise-t-elle l’aliment pour activer la participation et favoriser des expériences scéniques riches et nourrissantes?

CONFÉRENCE-DÉMONSTRATION

Acte de mise sur table, qui est une conférence-démonstration participative, convie les spectateurs à un récit réflexif et un partage de processus. La conférence-démonstration explore les liens qui se tissent entre l’individu et la communauté lorsque l’aliment devient symbole, matériel de création ou même intermédiaire relationnel. Ensemble, acteurs-cuisiniers et chercheuse examinent le processus créatif et culinaire qui permet de favoriser des rencontres authentiques au théâtre.  À noter que les spectateurs et les spectatrices sont encouragé.e.s à se présenter 20 minutes avant le début du spectacle pour un accueil chaleureux et convivial.

ÉQUIPE DE CRÉATION ET DE PRODUCTION

Conférence, mise en scène et écriture : Anne-Marie St-Louis
Acteurs participants à la recherche : Jean-Philippe Bourgeois, Raphaëlle Cyr-Bayeur, Virginie Daigle, Jérémie Earp, Sarah Frémont et Emanuel Robichaud.
Interprètes : Jean-Philippe Bourgeois, Raphaëlle Cyr-Bayeur, Jérémie Earp et Emanuel Robichaud.
Direction de production et ass. à la mise en scène : Jean-Philippe Bourgeois
Assistance à l’éclairage : Yana K.M
Conception de costumes et d’accessoires : Ève-Marie Marceau
Conception sonore : Anne-Marie St-Louis
Direction de recherche : Ney Wendell Cunha Oliveira

DATES / LIEUX / RÉSERVATION

1 et 2 avril 2021 à 18 h
2 avril à 13 h (discussion avec le public)
3 avril à 14 h (discussion avec le public)
Ouverture des portes 20 minutes avant le spectacle.

Studio-d’essai Claude-Gauvreau
UQAM, pavillon Judith-Jasmin, salle J-2020
Entrée au 315, rue Sainte-Catherine Est
Métro Berri-UQAM

BILLETTERIE

Places limitées réservées exclusivement à la communauté de l’UQAM. Pour réservation, suivez l'hyperlien pour la date et l'heure de votre choix.  :

Jeudi 1er avril 18h 

Vendredi 2 avril 13h 

Vendredi 2 avril 18h

Samedi 3 avril 14h 

Photo et graphisme : Patrice Tremblay
Modèle (mains) : Anne-Marie St-Louis
Inspirations : comptes Pinterest de Daily Harvest, Adrian & Gigi et James Kape

L'École supérieure de théâtre

L'École supérieure de théâtre de l’UQAM se classe parmi les hauts lieux de formation, de recherche et de création en théâtre au Québec et au Canada. À travers ses multiples programmes de premier cycle (jeu, scénographie, études théâtrales et enseignement de l’art dramatique) et de cycles supérieurs (théâtre de marionnettes contemporain, maîtrise et doctorat), elle forme des artistes, des interprètes, des concepteur·trice·s, des penseur·euse·s et des pédagogues, dont le talent, le travail et l'expérience sont fortement ancrés et recherchés dans le milieu professionnel.

Coordonnées

École supérieure de théâtre
Local J-2301
1400, rue Berri
Montréal (Québec) H3C 3P8