
Une production dirigée des cohortes finissantes 2024 en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle et médiatique
Lab2M / Théâtre Les 2 Mondes
10 au 14 décembre 2024
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« Chacun d’entre nous se souvient de l’endroit où il était lorsque cela a été annoncé. La nouvelle a coupé le temps en deux, et nos vies aussi. »
« Ce n’était pas rien. Quelques instants. Sur terre. Même si tout file. Même si vie rêvée à peine déjà perdue. Mais j’ai senti. Ça frappe de joie, de soif, la vie. Et les secousses dans les veines, je les emmène en tête aussi longtemps que ça pourra…Sans crainte. Sans hargne de rester. C’était juste mon tour de voir. »
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La fin du monde est annoncée. Les scientifiques en sont certains et sont même en mesure de révéler la date du cataclysme avec précision. Que fait-on lorsque la fin est certaine ? Comment occupe-t-on son dernier temps de vie ? Une période de vertige et de liberté s’ouvre pour les personnages de cette dystopie. Tout devient urgent. Parmi eux, une jeune femme dont le terme de sa grossesse est prévu pour après la fin du monde. Elle accélère alors le temps et accouche d’un enfant déjà homme, le Pressé de vivre. À peine né, elle le jette au monde pour qu’il puisse découvrir la vie, ne serait-ce que quelques heures. Avec ivresse. — https://www.laurent-gaude.com/meme-si-le-monde-meurt-2023/
Pour Denis Marleau, metteur en scène, Même si le monde meurt est une dystopie, « un conte moral où l’auteur veut voir comment les personnages se tirent d’affaire face à la catastrophe. »
Marleau travaille le texte comme une partition faisant ce qu’il appelle la plasticité des voix (le rythme, le souffle, les états rythmiques de chaque personnage). Il cherche, toujours à partir des mots de Laurent Gaudé, comment mettre en forme les réalités sensibles du texte — par l'interprétation, la conception scénographique et la mise en tension de tous ces éléments.
Né au Québec et diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Denis Marleau élabore, sous l’égide d’UBU compagnie de création fondée en 1982, des œuvres scéniques attachées à une démarche parallèle d’exploration des écritures contemporaines ou du grand répertoire et des nouvelles technologies de l’image et du son.
Metteur en scène, collagiste, adaptateur, scénographe, créateur d’installations, son rayonnement international se confirme avec Les aveugles de Maeterlinck, créé en 2002 au Musée d’art contemporain de Montréal. — https://ubucc.ca/
Crédits
Texte : Laurent Gaudé
Mise en scène : Denis Marleau
Interprétation : Zoé Arnold-Trottier, Pier-Antoine Campeau, Brian Gazemar, Julian Guttierrez Brito, Victoria Kalacheva, Kellyanne Lahaie, Gabrielle Lamarche, Julie Le Tallec, Sebastian Reale Hernandez, Alexis Tisseur
Conception et production : Alec Arsenault, Luna Bedel, Elza Benabdallah-Blais, Roxanne Comtois, Émilie Hamel, Marie-Mai Heins, et Arnaud Lê-Huu St-Pierre.
Billeterie
En vente dès le lundi 4 novembre à midi
En ligne : ici
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