VACARME L’écriture du silence | Conférence-démonstration de Debbie Lynch-White | 24-25 septembre 2020

Crédit photo: Gao Xingjian, La Fin du monde, 2006, encre de chine

Conférence-démonstration de Debbie Lynch-White présentée dans le cadre de la maitrise en théâtre

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24 – 25 septembre 2020 16 h / 24 – 25 septembre 20 h
Les billets sont disponibles sur réservation uniquement.
Les places sont limitées.
Réservation : https://doodle.com/poll/mfps2bpf7pnip9mm

Studio-d’essai Claude-Gauvreau UQAM
Pavillon Judith-Jasmin, 2e étage, J-2020
Entrée par le 315, rue Sainte-Catherine Est
Métro Berri-UQAM

« Une parole qui souhaite toucher l’autre, l’atteindre en profondeur au point de modifier sa pensée
ou son rapport au monde est d’autant plus chargée de silence.
Elle repousse le bavardage, plus encore l’insignifiance.
» (David Le Breton, Du Silence).

Formée à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2010, Debbie Lynch-White cofonde le Théâtre du Grand Cheval, compagnie axant sa création sur les drames quotidiens dans tout ce qu’ils ont d’humain, de sincère, d’héroïque et de tragique. Son interprétation du personnage de Sarah, jeune fille tétraplégique, dans la pièce Chlore, révèle à l’actrice son intérêt pour les silences au théâtre. Elle poursuit depuis sa carrière au cinéma, à la télévision et au théâtre en considérant le silence comme un élément fondamental de son travail d’actrice.

Comme affirme Le Breton, silence et insignifiance ne vont pas de pair. Le silence au théâtre est un lieu de tension entre parole, non-dits et sous-texte. Il abrite le monologue intérieur, la partie submergée de l’iceberg, ce qui reste caché dans le discours et qui prend sens en relation avec les mots.

Cette conférence-démonstration intitulée Vacarme explore les modalités et différentes fonctions dramaturgiques et symboliques du silence tant au niveau de l’écriture dramatique qu’au niveau du jeu de l’acteur. Nous expérimentons le rapport sensible de l’interprète au silence à travers quatre partitions textuelles.

Le silence ici se révèle impressionniste, il fait appel à un interprète qui agit par sa présence et son intériorité. À travers les thèmes de la solitude, de la sensation du vide et du « seuls ensemble », Debbie Lynch-White expérimente les notions de présence et coprésence tout en sollicitant une coécriture active et sensible entre partition, interprète et spectateur menant à la rencontre de nos humanités.

ÉQUIPE DE CRÉATION

Recherche, écriture et mise en scène Debbie Lynch-White
Mise en scène et direction de production Jérémie Roy
Conception sonore Gabrielle Girard
Conception visuelle Kévin Pinvidic
Direction de recherche Angela KonradInterprétation Isabelle Vincent – Claude Despins – Annette Garant – Delphine Landré – Frédérike Bédard – Sébastien René
Conception costume Debbie Lynch-White
Conception lumière Debbie Lynch-White
Machinistes Olivier Laprise et David Trottier

Crédit photo: Gao Xingjian, La Fin du monde, 2006, encre de chine

Gao Xingjian, La Fin du monde, 2006, encre de chine

L'École supérieure de théâtre

L'École supérieure de théâtre de l’UQAM se classe parmi les hauts lieux de formation, de recherche et de création en théâtre au Québec et au Canada. À travers ses multiples programmes de premier cycle (jeu, scénographie, études théâtrales et enseignement de l’art dramatique) et de cycles supérieurs (théâtre de marionnettes contemporain, maîtrise et doctorat), elle forme des artistes, des interprètes, des concepteur·trice·s, des penseur·euse·s et des pédagogues, dont le talent, le travail et l'expérience sont fortement ancrés et recherchés dans le milieu professionnel.

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